Je précise que ce chapitre est court c'est le premier; je voulais vous montrer ma façon d'écrire et vous mettre dans le bain.. :)
PDV - AMAYA
J'ouvris péniblement les yeux à cause de la lumière qui se trouvait au dessus de moi et me rendit compte que j'étais sur un lit d'hôpital, tout me semblait flou. Puis un jeune homme entra dans la chambre.
? - T'es réveillée? Dieu merci! Comment tu te sent?
Amaya se frottant les yeux - On se connait?
Justin - Excuse moi, je m'appel Justin c'est moi qui t'ai retrouvée il y a une semaine t'étais dans un sale état..
Amaya - Où est ma famille?
Justin - On a pas pu les prévenir personne ne sait qui tu es et comment tu t'appelle, mais maintenant qui tu es réveillée on va les appeler, dis moi qui joindre!?
Amaya - J'en ai aucune idée, je ne sais même pas ce que je fous ici!
Justin - Tu veux dire que tu ne te rappel pas de qui est ta famille?
Amaya énervée - Je viens de te dire que je n'en avais aucune idée, t'es sourd?
Justin - Mais il faut que tu retrouves ton père hurla t-il
Amaya - Arrête de gueuler comme ça putin, j'y peux rien si je ne me souviens pas!
Justin - Peut-être que ça t'aidera j'ai retrouvé ça dans ta veste, euh.. Je suis désolé mais je l'ai lu je pensais qu'il y aura peut-être des indices sur ta famille et...
Amaya - Justin? C'est quoi ton problème tu peux pas te contenter de me donner la lettre et puis c'est tout?
Justin - Et toi, c'est quoi ton soucis je t'ai sauvé la vie arrête de me parler comme à de la merde!
Amaya - Je t'ai rien demandé, maintenant passe moi ça.
Il vient de se barrer. Sérieux, c'est quoi son problème à lui? Il m'a peut-être sauvé la vie mais c'est pas pour ça qu'on va devenir poto, bref, bon vent à nous petite lettre.
Je t'écris cette lettre, sans doute la dernière que tu liras, au plus grand malheur de tous tes proches, de toute la famille. Tu sais, mon petit papa, je n'ai que 17ans et je ne sais pas trop comment je vais pouvoir faire pour m'en sortir sans toi mais ne t'en fais pas, pars serein, j'y arriverais, Cameron, Byron et maman m'aideront. Je ne t'oublierai jamais, sache-le. Tu m'as appris tellement de choses et apporter tellement d'amour que je ne pourrais pas t'oublier et je te promets qu'aucune journée ne passera sans que je n'aie une pensée pour toi, je te le jure. Depuis plusieurs mois à présent, tu es rongé par cette maladie et aujourd'hui, les médecins nous ont annoncé que dans deux semaines tu ne serais plus là. Tu sais, même si je ne voulais pas me l'avouer, au fond de moi, je m'en doutais. Je te voyais t'affaiblir de jour en jour malgré ce sourire qui n'a jamais disparu de ton visage. Je veux que tu saches à quel point je suis fière de toi, mon papa. Tu t'es battu contre la maladie et encore aujourd'hui tu te bats contre elle alors que tu sais qu'elle finira par gagner. C'est pour cela que tu as toujours été et que tu seras toujours le héros de ma vie, mon héros, mon exemple. Tu sais, où que tu ailles, où que la mort t'emmène, je serais toujours ta petite fille même dans trente ans et je ne cesserai jamais de me demander ce qu'il faut que je fasse pour que tu sois fier de moi. Je sais que tu t'inquiètes beaucoup pour maman et que tu as demandé aux garçons de t'occuper d'elle. Sache que moi aussi, je veillerai sur elle. Ne t'en fais pas pour elle, Papa, ne t'en fais pas pour nous, nous veillerons toujours les uns sur les autres comme tu nous l'as appris : nous sommes une famille soudée autant dans la joie que dans la tristesse. Voilà, je me suis dépêchée de partir du lycée pour aller te rejoindre à l'hôpital depuis de nombreuses semaines déjà, cette maladie avance à vive allure mais tu t'entêtes à me dire de ne pas être triste. Je voudrais te demander une chose papa, un peu comme ma dernière faveur. C'est que tu me laisses aller à ma tristesse, juste une seule fois. Tu comprends ? Juste une seule fois, me laisser pleurer devant toi et non seule dans ma chambre, juste une seule fois et que tu me prennes dans tes bras. Je voudrais aussi que tu me rassures, que tu me rassures pour mon avenir, que tu trouves les mots pour me redonner confiance en cette foutue vie qui, quoi qu'il advienne, fini par nous tuer. Papa, tu vas me manquer. C'est horrible le mal que je ressens, là, au creux de mon c½ur, quand je me dis que dans deux semaines, peut-être moins, je ne partagerais plus mes repas du soir avec toi, je ne te raconterai plus ma journée. C'est horrible papa. J'en veux à cette foutue maladie de s'être logée dans ton corps alors que toi, tu as passé ta vie à en sauver d'autres. Pourquoi personne ne peut te sauver toi ? C'est injuste, tellement injuste. Je sais que, tous les deux, on a énormément de mal à exprimer nos sentiments alors, à défauts de pouvoir te dire tout cela oralement, je te l'ai écrit. Je t'aime Papa, je t'aime du plus profond de mon être et je n'aimerai jamais un homme plus que toi, sache-le. Je suis fière du combat que tu as mené contre la mort que ça soit pour la vie des autres ou pour la tienne, tu as toujours été brave. Papa, je t'aime et je souhaite qu'on vivent ces derniers jours ensemble avec le sourire, même si ce sera difficile. Je souhaite pouvoir encore rire avec toi pendant ces quelques jours et pouvoir encore savourer d'être à tes côtés avec toute notre famille. Papa où que tu ailles, je ne cesserai jamais de penser à toi, tu es mon exemple. Je t'aime!
sxmmer-oned, Posté le mardi 30 juillet 2013 10:19
i like your chapitre préviens moi?x